2600 entreprises s’engagent à pratiquer la discrimination positive en signant « la charte de la diversité » !
Lancée fin 2004 par Claude Bébéar et Yazid Sabeg, la charte de la diversité est un texte d’engagement proposé à la signature des entreprises.
Aujourd’hui commissaire à la diversité et à l’égalité des chances, Yazid Sabeg est un farouche partisan de la discrimination positive, ayant publié entre autres en 2004 un livre au titre explicite : « Discrimination positive. Pourquoi la France ne peut y échapper ? ». Depuis son entrée au gouvernement en 2008, il milite activement pour l’application de ses idées et participe à la dérive des politiques publiques vers la discrimination positive, contre l’égalité républicaine.
La charte de la diversité concerne déjà près de 2600 entreprises, dont plusieurs très importantes :
Etc.
Que cache vraiment la charte de la diversité ?
La charte de la diversité est bien un outil au service de la discrimination positive.
Même si les pères de cette charte prennent la précaution de préciser qu’ils cherchent à « valoriser la compétence, et rien d’autre », on voit mal comment ce principe méritocratique peut se concilier avec l’exigence de « diversité culturelle et ethnique » dans les effectifs des entreprises et l’idée de «compenser un certain nombre de handicaps »... D’une manière générale, il faut préciser que les termes utilisés sur le site de cette charte sont souvent volontairement flous pour que son intention véritable, bien sûr contraire à notre Constitution, reste difficilement accessible. On y parle ainsi « d’ouvrir les recrutements » (à qui ? selon quels critères ?), de «sensibiliser à la diversité »,…
Mais dans les faits, le doute n’est pas permis. Ainsi, la charte propose en ligne une série d’outils censés aider les services RH des entreprises à mieux intégrer la « diversité » dans leur politique de recrutement et de gestion des carrières. L’un de ces outils par exemple, œuvre de l’IMS « Entreprendre pour la cité » et soutenu par des crédits européens, conseille explicitement en page 6 de « réserver certains postes à des personnes issues de groupes identifiés » ou même de « faire appel à des associations spécialisées dans le placement de personnes issues de groupes identifiés », au besoin à l’aide de « prestataires spécialisés dans le recrutement de candidats « divers » »...On le constate une nouvelle fois, communautarisme et discrimination positive avancent souvent main dans la main.
SOS Egalité dénonce avec force cette charte, qu’elle juge contraire à l’égalité et aux principes fondamentaux de la République française.
Elle rappelle son exigence de mettre en œuvre des politiques visant à établir de vraies compensations, justes et efficaces, contre les vraies inégalités, qui sont économiques et sociales. Cela doit se faire via l’école notamment, en préservant l’égalité de droits entre les Français et en luttant contre toute politique de passe-droits et de privilèges.
Elle rappelle que le mérite et l’effort doivent prévaloir sur la couleur de peau et s’étonne du peu d’enthousiasme que suscite chez messieurs Bébéar et Sabeg l’idée de lutter contre les inégalités sociales.
SOS Egalité lance une première riposte contre cette charte en invitant toutes ses victimes à se manifester sans attendre auprès d’elle :
- Si vous travaillez dans l’une des 2600 entreprises signataires (pour savoir si votre entreprise a signé la charte, utilisez ce moteur de recherche), et que vous avez le sentiment d’avoir été doublé dans votre carrière en raison de l’application d’une politique de discrimination positive, faites-le nous savoir.
- Si vous avez tenté d’intégrer l’une de ces entreprises, sans succès, et que vous avez le sentiment que cet échec s’explique par l’existence de passe-droits ethniques, dites-le nous aussi.
- Enfin, si vous êtes une victime indirecte de cette charte, c'est-à-dire si vous avez progressé au mérite, mais que beaucoup pensent en raison de vos caractéristiques ethniques que vous avez bénéficié de passe-droits, faites-le nous savoir également.
=> Toutes ces victimes sont invitées à nous envoyer un mail à sosegalite@hotmail.fr en nous précisant vos nom, prénom, coordonnées, et en décrivant l’injustice que vous avez subie, et l’entreprise concernée.
SOS Egalité entrera en contact avec vous, et fera connaître au grand public les pratiques les plus scandaleuses issues de cette charte anti-égalité.
Dans l’immédiat, elle demande au pouvoir politique de sauver le principe d’égalité républicaine en exigeant l’abrogation immédiate de cette charte.