L'Oréal, laboratoire de la discrimination positive ethnique
SOS Egalité lance un appel aux salariés de l'entreprise l'Oréal et à ceux qui ont candidaté pour la rejoindre.
Si vous avez le sentiment d'avoir été victime d'une pratique liée à la discrimination positive sur fondement ethnoculturel dans cette entreprise, s'il vous plaît contactez-nous : sosegalite@hotmail.fr . Expliquez-nous ce qui vous est arrivé (refus d'embauche, blocage dans la carrière, etc.), en nous précisant vos nom, prénom, adresse et numéro de téléphone.
Pourquoi l'Oréal ? Parce qu'au fil de nos enquêtes, et grâce aussi aux remontées du terrain, nous avons constaté que cette entreprise pratiquait avec un zèle particulier la discrimination positive ethnique.
D'abord, l'Oréal est signataire de la Charte de la diversité, qui promeut dans son article 3 "la diversité ethnique" dans les effectifs des entreprises. Lire à ce sujet notre enquête.
Ensuite, l'Oréal a signé "un partenariat de long terme" avec le CRAN (Conseil représentatif des associations noires), dont le nom exprime à lui seul sa dimension communautariste évidente.
Sur son site Internet, le CRAN affiche comme objectif de "faire entendre la voix des Noirs de France" en faisant "évoluer la société sur des questions essentielles : discrimination positive, statistiques de la diversité, colonisation,...". Dans une série d'entretiens, le CRAN réclame la création de "statistiques ethniques" afin de mesurer la "diversité" dans les entreprises. Le projet communautariste est donc affiché au grand jour. Nous sommes bien loin du principe républicain d'égalité et de la lutte contre les inégalités économiques et sociales. Nous sommes très loin de la diversité sociale.
L'Oréal pratique d'ailleurs sans complexe la discrimination positive ethnique, comme l'affirmait dans une interview au journal Le Monde son directeur général, Jean-Paul Agon, le 13 juillet 2007 : "L'Oréal fait de la discrimination positive et l'assume. aujourd’hui, lorsque nous rencontrons un candidat qui a un prénom d’origine étrangère, il a plus de chance d’être recruté que celui qui porte un prénom français de souche."
Sur son site Internet, l'Oréal n'hésite pas à donner des statistiques ethniques : "Aux Etats-Unis, les minorités visibles représentent 19,8% de l’ensemble des managers et 33% de l’ensemble des collaborateurs.". En France, où l'Oréal regrette de ne pouvoir établir ce genre de données ethniques, l'entreprise raisonne en termes de nombre d'étrangers : "On dénombre 112 nationalités différentes et 60% de non-français parmi les membres de Comité de direction. "
Le 14 mai 2009, logiquement au vu des éléments que nous venons d'exposer, l'Oréal a reçu du ministre de l'immigration Monsieur Besson le label diversité, qui récompense les entreprises qui pratiquent la discrimination positive. Lire à ce sujet notre enquête.
Voilà qui fait beaucoup. Salariés de L'oréal, candidats malheureux à un poste dans cette entreprise, nous avons besoin de vous. Aidez-nous à traquer la discrimination positive dans ce laboratoire antirépublicain de la "diversité" en nous apportant vos témoignages. Faites circuler l'information.
Accepter les dérives que symbolise l'oréal, c'est accepter de tuer la méritocratie, et l'égalité. C'est accepter de laisser sur le carreau des pans entiers de la société, des classes populaires, qui n'auront jamais accès aux établissements les plus huppés et aux passe-droits sur fondement ethnique. C'est renoncer à traiter les inégalités économiques et sociales, qui sont le coeur du problème.
Nous demandons d'ores et déjà à l'Etat de dénoncer ces pratiques antirépublicaines et de cesser au contraire de les récompenser via des labels publics !
Continuez de rejoindre l'association, en nous envoyant un courriel à sosegalite@hotmail.fr